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mercredi 17 juin 2015

Much Loved, nominé a Cannes et censuré au Maroc.


Ce qui arrive au Maroc aujourd'hui a l'air d'etre "submergé" par plusieurs plot twists plus hilarants les uns que les autres. En effet, d'abord, pour donner une suite à l'article que j'ai redigé il y a quelques années sur ce blog a propos du premier ministre élu et du parti au pouvoir, le PJD a crée plusieurs polémiques comme je m'y attendais. Aujourd'hui, notre ministre de la communication Mustapha Elkhalfi a été clair encore une fois, la fois de trop. Il a tout simplement censuré un film, une oeuvre cinématographique. Cette oeuvre n'est autre que le film Much Loved de Nabil Ayouch. Ce même réalisateur qui a crée Ali zaoua ou encore les chevaux de Dieux. Tous ses films sont controversé et traitants de sujets tabous comme la délinquance juvénile, la pauvreté, le terrorisme ou la prostitution. Ce réalisateur est connu pour choquer et secouer le public marocain et donc faire réflechir les spectateurs et lever des débats. Aujourd'hui c'est un film contre la prostitution qu'il a réalisé. Autorisation obtenue, il passe presque 1an et demi dans la réalisation du film et à ses propres frais. Le film, paru au festival de cannes a donc eu beaucoup de succes en France.  

Much Loved, nominé a Cannes et censuré au Maroc. 

A sa grande surprise et a son arrivée au Maroc, Nabil est confronté à la censure de son film. Pourquoi? Car selon le ministre de la communication marocain et je cite : "ce film porte atteinte au Maroc et à son image et à l'image de la femme marocaine". D'abord ce film ne fait que relater des faits tout a fait réels. Un film qui dénnonce la prostitution au Maroc ne degrade pas l'image du Maroc ni celle de la femme, mais montre la triste réalité pour pousser les gens à réflechir à connaitre certaines histoires, les vrais problèmes qui ont poussé et qui pousseront toujours plusieurs femmes à vendre leurs corps pour survivre, malgré elles.

Il ne faudrait pas être contre le film qui dénonce la prostitution mais contre la prostitution elle même. 


Le plus terrible dans cette histoire, ormis le fait qu'un film qui devait etre projeté dans les salles de cinéma et donc, chacun avait le choix de voir le film ou pas, est censuré et que la liberté d'expression a encore une fois été baffouée, c'est que le ministre a pris une décision a lui seul et parle au nom de tout un peuple, qui lui n'a pas choisit. En effet, lorsqu'on a demandé a Mr. Benkirane ce qu'il pense de la censure du film, il a simplement répondu : " C'est le choix des marocains ". Chose qui est visiblement fausse. 

" L'art propre? Ce n'est rien d'autre qu'une connerie fasciste."

Ce triste incident me fait encore une penser aux propos de Mr. Najib Boulif, ministre marocain qui avait dit et je cite : " L'art se doit d’être propre ". J'ai envie de répondre par une citation d'un autre grand cinéaste et intellectuel marocain Mr. Nouredine Lekhmari qui a dit : " L'art propre? Ce n'est rien d'autre qu'une connerie fasciste. " En effet, L'art n'est ni propre ni sale. L'art est libre. L'art est sans limite. Vouloir limiter opprimer et conditionner la création est en soi un acte contraire aux droits de l'homme.




Merci de votre lecture.

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